Cette page a été validée par deux contributeurs.
(404)
lus[1]. Il mourut à Châlon-sur-Saône en 1687, et laissa sur l’histoire de la province des manuscrits précieux et estimés pour leur fidélité.
Marc-Antoine Millotet son père, aussi avocat général au parlement, étoit un bon poëte latin ; il avoit surtout un merveilleux talent pour les inscriptions ; ce fut lui qui fournit celles qui étoient au piédestal de la statue de Henri IV, sur le Pont-Neuf, et ce beau distique qu’on lisoit sur la principale porte de l’arsenal de Paris :
Etna hæc arma Jovi Henrico vulcania tela ministrat
Tela giganteos debellatura furores.
Place Saint-Vincent.Revenons par la rue de Lamonnoye, nous arriverons sur la Place où exista jadis l’église Saint-Vincent, dont la date remonte aux premiers temps du christianisme en Bourgogne.
- ↑ M. Amanton s’est occupé de l’histoire métallique des Maires de Dijon, qu’il doit publier incessamment. Ses recherches ne peuvent rester sans intérêt pour l’histoire de la ville de Dijon.