Page:Girault - Manuel de l'étranger à Dijon, 1824.djvu/423

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lus[1]. Il mourut à Châlon-sur-Saône en 1687, et laissa sur l’histoire de la province des manuscrits précieux et estimés pour leur fidélité.

Marc-Antoine Millotet son père, aussi avocat général au parlement, étoit un bon poëte latin ; il avoit surtout un merveilleux talent pour les inscriptions ; ce fut lui qui fournit celles qui étoient au piédestal de la statue de Henri IV, sur le Pont-Neuf, et ce beau distique qu’on lisoit sur la principale porte de l’arsenal de Paris :

Etna hæc arma Jovi Henrico vulcania tela ministrat
Tela giganteos debellatura furores.

Place Saint-Vincent.Revenons par la rue de Lamonnoye, nous arriverons sur la Place où exista jadis l’église Saint-Vincent, dont la date remonte aux premiers temps du christianisme en Bourgogne.

  1. M. Amanton s’est occupé de l’histoire métallique des Maires de Dijon, qu’il doit publier incessamment. Ses recherches ne peuvent rester sans intérêt pour l’histoire de la ville de Dijon.