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sur l’emplacement du premier cimetière de Dijon. Dans les villages les assemblées des habitans se tiennent encore sur les cimetières.

Au IX.e siècle, l’orgueil et la vanité firent abandonner les cimetières communs ; l’on enterra dans les églises, d’abord les évêques et les souverains, puis les prêtres et les seigneurs, puis enfin les simples clercs et les citoyens riches ; chaque paroisse n’étoit pavée que de tombes, et étoit entourée de son cimetière ; un cri général s’éleva sur la fin du dernier siècle, contre l’existence de ces sources d’insalubrité, au milieu des villes populeuses ; le docteur Maret entre autres, publia à ce sujet plusieurs mémoires, et l’autorité ordonna la translation de tous les cimetières hors des villes, et leur réunion en un seul : c’est de cette époque que date le cimetière dont vous voyez la clôture, et qui étoit celui des sept paroisses de Dijon. C’est là le point où viennent se briser tous les projets, tou-