Page:Giroust - Illyrine - t3.pdf/30

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

il n’y avait personne des voyageurs, celui ci était totalement étranger, que risquai-je ? je me fis conduire à la porte de M. Q…te l’officier descendit pour me donner la main. — Je ne m’éloignerai pas, madame, que je ne sois sûr que vous ayez trouvé votre parent, ou au moins son domestique ; il monte avec moi, nous avons beau frapper, sonner, ni maître, ni valet. Mon conducteur me dit : — Voici un crayon, laissez un mot que vous êtes à tel hôtel, telle rue ; je vais vous conduire chez moi jusqu’à ce que l’on vienne vous chercher. Belle dame, si on ne vient que demain, ne soyez pas inquiette j’aurai bien soin de vous.

Je vais chez lui ; c’était assez loin, près la chaussée d’Antin. À dix heures, le monsieur crut bien que je lui restais pour cette nuit ; il fit venir à souper : il avait déjà, en militaire entreprenant, cherché à m’adresser ses hommages ; mais outre que j’étais très-inquiette de la négligence mon amant, et que j’avais beaucoup de mal-aise, j’avais aussi beaucoup d’humeur.