Page:Glatigny - Œuvres, Lemerre.djvu/171

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.



Sur le brin d’herbe qui plie,
Attiré par tes beaux yeux,
L’insecte ébloui s’oublie
Afin de t’admirer mieux.

La grotte en riant t’accueille,
Le vent, ce coureur jaloux,
Interrogeant chaque feuille,
Demande : La voyez-vous ?

T’apercevant si jolie,
Tout murmure des aveux,
Et la forêt est emplie
Du parfum de tes cheveux !


III.


Mais nous avançons sans même
Voir ces bons arbres si doux !
Nous savons bien qu’on nous aime
Cependant autour de nous,

Que l’air, les feuilles dormantes,
Le gazon et le fraisier
Disent des choses charmantes
Et qu’il faut remercier !