Page:Glatigny - Œuvres, Lemerre.djvu/225

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Adieu donc ! je pars. Le chemin
Morne et lugubre se déploie ;
Le vent d’hiver chasse la joie,
La tristesse m’attend demain.

Mais pourtant, mon âme inquiète
Sourira lorsque doucement
Viendra le fantôme charmant
De mademoiselle Henriette.



Le Départ.

À Joseph Kuntz.



Espoirs ! ruines écroulées !
Le bonheur avare s’enfuit.
Voici ses heures désolées
Qui tintent dans la grande nuit.

Le vieux château sur les ténèbres
Détache son bloc sombre et dur.
Un nid rempli d’oiseaux funèbres
Hurle dans les fentes du mur.