Page:Glatigny - Œuvres, Lemerre.djvu/305

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Le bonnet a dansé comme dansent les gueuses
Qu’on rencontre à Bullier,
Si bien qu’il a sauté, dans ses valses fougueuses,
Par-dessus l’espalier,

Ô dieux ! quel front charmant. Sa bouche fraîche et ronde
Riait d’un air divin,
Et jamais on n’a pu voir de tête aussi blonde…
— Tiens ! parlons de Havin.

Jure-moi que l’esprit français dans sa boutique
À trouvé le trépas ;
Débinons entre nous cet homme politique
Que je ne connais pas.

J’ai la rose en horreur, car sa lèvre était rose,
Et je hais le jasmin,
Car sa blanche couleur, sur qui l’œil se repose,
Est celle de sa main.

Hélas ! elle a donné tout cela, ma compagne,
Entièrement donné.
Hélas ! pour Vanneau d’or du comte de Saldagne,
Je suis abandonné !

Verse des pleurs, mon frère, imite les fontaines
Qui sont dans leur emploi ;
Quant à moi, je poursuis mes courses incertaines
Au hasard, devant moi.