Page:Glatigny - Œuvres, Lemerre.djvu/58

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À quiconque ici, je désire,
Quand mon cadavre sépulcral
Aura la pâleur de la cire,
Ne pas, en m’en allant, occire
Des suites d’un rhume fâcheux
Quelque pauvre dévoué sire
Qui suivra mon corps de faucheux.


Ses amis le conduisirent au cimetière du village par une de ces matinées de printemps, mêlées de pluie et de soleil, qui ressemblent à un sourire dans des larmes.

Sa veuve lui survécut de peu de mois.

Anatole France.



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