Page:Glatigny - Les Folies-marigny, 1872.djvu/16

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ns ! On voyait dans la nuit brune Étinceler, ô fortune ! Les caresses de la lune Sur de beaux seins palpitants.

III

Mais une voix inconnue, De quel noir enfer venue ? Un jour, déchirant la nue, A dit à l'Amour : Va-t'en ! O joyeuses sérénades, O galantes promenades Dans le bois plein de Ménades... Où sont les neiges d'antan ?

MARS. Pourquoi désespérer, ô douce Fantaisie ? Les beaux jours renaîtront. Vous restez là, saisie Par le froid. Remuez-vous un peu. Nous allons Donner, s'il vous convient, l'accord aux violons Et chanter à plein coeur la Romance à Madame, Allons ! de la gaîté !

LA FANTAISIE. Non, j'ai la mort dans l'âme, On ne veut plus de moi nulle part. Autrefois Mes petits actes courts soumettaient à leurs lois Vingt théâtres. Hélas ! aujourd'hui le Gymnase Rit de mon ingénue à la robe de g