Page:Glatigny - Les Folies-marigny, 1872.djvu/18

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inés. Ont amené l'alerte et folle pantomime Avec son coup de pied qui seul vaut une rime ! Déjazet, qui, pour nous, fait les sylphes réels, A chanté la chanson des vingt ans éternels, Et la Farce éclatante aux débordantes joies Vous fait trembler encor, murs de Fouilly-les-Oies ! Rouvrons ce gai théâtre enfoui sous les fleurs, Voisin des nids perdus et des merles siffleurs, Jeté comme une graine au vent, et qui persiste A prouver par son rire et ses chants qu'il existe ; Son babil manquerait, et vraiment le rond-point, Si mes refrains ailés ne lui parvenaient point, Serait triste. Collons sur les murs nos affiches, Prodiguons les trésors dont nous nous sentons riches, Et laissons faire aux dieux qui sauront maintenir Le ciel toujours serein sur nos têtes frivoles.

GUIGNOL. Rouvrons bien vite alors et dépêchons. Tu voles, O Temps, et nous perdons en futiles discours L'heure de la jeunesse et ses instants trop courts !

LA FANTAISIE. Soit ! nous allons encor tenter cette ent