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Un mot de Préface


À Madeleine,

Je puis bien recevoir, puisque je suis Jésuite, votre Premier Péché. Mais je ne pourrai jamais, si Jésuite que je sois, absoudre une Madeleine impénitente. Et vous l’êtes, impénitente, vous savez combien, et combien je vous souhaite de l’être.

Ne demandez donc pas un pardon qui ne saurait être qu’un éloge et dont vous n’avez que faire. Laissez plutôt vos lecteurs, beaucoup de lecteurs, vous assurer que votre Premier Péché est un premier succès et un bel exemple de travail et de constance. Et s’il se trouve parmi eux quelqu’un que ce succès et ce bel exemple ne suffisent pas à satisfaire, vous accepterez ses critiques avec douceur, et ce sera là votre pénitence de Madeleine impénitente.

Sur ce, voici votre Préface ; allez en paix et recommencez bientôt.

Louis Lalande, S. J.