des brocs, des chandeliers en étain, sont posés sur les corniches des parois et de la cheminée ; des tapisseries tissées à la main garnissent les murs.
La maison avec ses nombreuses dépendances est entourée d’un beau jardin et de délicieux ombrages. La visite de l’île, les promenades le long de la mer, occupèrent le reste de la journée. Le soir, nous restâmes longtemps devant la maison, admirant le soleil couchant, qui répandait sa splendeur sur le fjord et ses alentours. Ce coin de pays est beau entre tous ; rien ne peut rendre le charme paisible de cette île, dans son cadre d’eau et de montagnes. C’est l’habitation idéale et les personnes qui y vivent, sont des privilégiés du sort.
La soirée s’acheva près de la cheminée, qui occupe tout un coin de la chambre, à deviser de la Norvège, de sa population, de ses institutions, et à faire des comparaisons avec la Suisse. Le maître et la maîtresse de la maison ont beaucoup voyagé et connaissent notre pays. On finit par me faire goûter des liqueurs du pays, qui me parurent extrêmement fortes. Ma chambre se trouve, — encore une particularité
