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1,200 habitants, qui possède un grand sanatorium. C’est là que nous devons dîner, invités par le Dr  Holm, celui même qui a fondé les sanatoria de Holmenkollen et de Voksenkollen dont j’ai parlé plus haut. Toute notre grande société, environ trois cents personnes, s’y rend dans des voitures qui nous attendent au débarcadère. Le sanatorium est situé sur une colline au-dessus de la ville et entouré de beaux arbres. Le coup d’œil sur la mer est admirable. Nous sommes reçus d’une manière charmante par le Dr  Holm et sa famille ; d’immenses salles ont été mises à notre disposition et un dîner somptueux est servi. À table, placée à côté du maître de la maison, je découvre, au bout d’un instant d’entretien, qu’il connaît très bien la Suisse, qu’il a même étudié à Berne. Il me donne des détails sur ses sanatoria : celui-ci peut abriter cinq cents personnes ; il est aménagé avec luxe. Autour de l’hôtel, des jardins, des places de jeux, des bosquets. Partout on respire, en même temps que le bon air des sapins, la brise fortifiante de la mer. Après le café, les traditionnelles photographies prises, les non moins traditionnelles