Page:Godefroy - Dictionnaire de l'ancienne langue française, 1881, T01, A-CASTA.djvu/20

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A

Por ti a salveir, por eles o saneir. (S. Bers., Serm., v- IW, ap. Ste-Pal.) Par Dien. biaus frère, vos ne n’amaslcs raie, Qaanl le laissastes por a perdre la vie. <Raixb., Offier, bJGO, Darrois.1 >’cl dis pas, ce sacies, por mcn cors a vunt r. (Roiim. d’Mh, f° "i. Michclanl.) Pni< lui dit an gabanl pour lui o ranposncr. (th., Uicliel. 36S, f° US.i Pfir reale bosoine a Ireitcr De son dcciple k’ aveil mult cher. » (Ensrign. Sahm., Richel. -ijU)’, f n:i’°) Baircteir autrui por lou sien n avoir. (Laurent, Somme, ms. Mclz 063, f» 3.) Et rcscoons nos terres, nos heritaipos en quoi il sout entrei pour nous a desheiriter. {Uist.de Joseph, Hicliel. 2455, f" 536"’.) Craindre asscs n’ot mie a .i. jor Ector, pour a rescoiire Troie. OIoL-SK., Citron., 3016i, Keilï.) Pour lui a baptisier. (B. de Seli., I, Gj, lîocca.) Por lui a enipiricr. ICiv., du Gaescl., 9G2, C.harriére.^ Et X. M. florins ansi on vous donra Pour Toas a remonter quant on se partira. (ID., il’., 13ol0.) ... Par cellni Signeur qui se laissa pcncr En l’arbre de Je crois pour nous a racatcr. (//. Capel. p. •![(■,. ... V.) — A réuni à por, sigiiifmnt au risque de, sous peine do : Je nel laroie por a perdre .i. des piez. (Gir. de Viane, Richel. Itl8, f" IG.) Que nullement pour a perdre prant par- lie de son royaume il ne se alieroit an prince. (Froiss., Cliron., Richel. 2011, P 270’».) Li contes disoit bien que, pour a perdre toute le revenue de Flandres il ne s’acon- venancheroit ja ne aloieroit au roy d’En- pleterre pour guerroyer le roy de France. (Id-, ib.. Il, 44-3, Kerv.) Li autre tenoient le opinion si bonne et si juste que, ])our a niorir il ne fuissent tourné Blaisois. (Id., ib., IV, 3.) Li chevaliers, pour a niorir; ne s’i l’ust jamais accordé. (Id., ib., IV, U.) Mais pour a perdre villes et castiaux et tout leur heritaige, ja ne seroient en lieu ou U opinion de le première respon>e dessus faitte fuist brisie ne amolic. (lu., ib., IV, 132.) Dans tous les exemples de Froissarl, Lnce écrit en un mol aperdre, (imorir. — i" A précédé de sur : Sur la leste a tranchier. (Ccv., du Guescl., I, 21", Charrière.) Sur a perdre le cors. (In,, a,.) — 4" .1 précédé de sans : Sans plus a delaier. (Koum. d’Alix, f 15, .Michelanl.i Empereres, dist il, por Dieu le droitnrier. Voielliez le vostrc cuer fraindre et amollier. Et entendez a droit .von.? voos a desroier. (Ili.fl. de Ger. de lllar., Ars, SMi, f" ■>IV.i">.) .Senzrienz a retenir. (1270, Fiefs de Nanci/, 122, Arch. .Meurllie.) Senz jamaiz a ré- clamer. {Ib., 123.) — Loo., cslre a, être condamné à: Kl li couletiers !d seroit a tels uiarchies assaudcr, il seroit a .0. Ib. et banis (1247, Uans aux éclierins, QQ, 1’" 23^", Arch. Douai.) V. .V venant de ’(/) cl inaniuant l’éloigiie- MKMll ; — 1" Equivalent à de :

cest secle ad pris congé. 

yVie S. nom.. l(i:;i, ap. Mich., l). de N.) — 2" De la part de : Jonas propheta habcbat mult laboret e mult penet a cel populum. {Frnçim. de Va- leiic, Bartsoh.) Apreneiz a mi. (S. Bern., Serm-, p. 123, ap. Ste-Pal.) Lat. : Discite a me. Ensi ke nos mnnsuetuuie et humiliteit aprengnicus a nostre signor. (lu., ib., p. 236.) — 3’ A remplaçant de ou par dexanl le complément d’un verbe : Ki se faiseit amer a tus. (M.IRIE, Laustic, 225, Uoq.i Quant voit St Pierre que Diex faire Riens ne voloit de cesle affaire. Prier l’en fait a ses archangles, .1 ses apostres, a ses angles, .1 ses marlirs, a ses confes. (G. DE Coisci, Mir., 1, I, ch. 15, ap. Raibazan.^ Et faire a tote gent hair. (Parlon., 2G02, Crapclel.) l’or faire as bestes dévorer .K leus, a lions u a ors. (//’., i)i52.) Sic gardez que ne soie prise « beste cuiverte. (Berle, 895, Scbeler.) Nous enqueisnies et feismes enquerre debonairement ab les plus anciens dou pais. (Charte de Gui de Lusignan, 1262, Livre rouge, Arch. comm. de Cognac.) Dieux ! dist li chevaliers, n qui sui je assenez. (Ci:v., du Guesclin, 465, Charrière.) Foulques Coinle d’Anjou alla iusques en Jérusalem, pour la se faire fouetter a deu.v de ses valets, la corde au col, devant le se- pulchre de nostre Seigneur. (Mont., Ess., I, 43.) VI. . joint au mol suivant par réduplica- lioii de la consonne initiale : — 1° .1 joint à un substantif : El se on trouve nully a/forfait de bos par jour, il est a trois blàus d’escondit. (1229 On/., XV, 351.) Et buveres vin a/J’uison. iUou mamiier d’.Meus, Richel. 1553, f° 506*’".) Mais en ces max métrai je terme. Dont il pleurera mainte terme Pour désirer l’eure et le jour Qu’il puist de paine estre nssejiir. (l’iiii.. i)F, Rf.mi, Sal. d’.m., p. 281 v 8-’3 llordier.) ’ " ’ Et cienx les cuist mis (restons a/piu-ment. (IlLil. de Ger. de Blav., Ars, 3Ul,f° 79’".) A domaine et apperpeluauté. (1296, Fon- tevr., La Roch., l’en. 2, sac 1 Arch, .M.-et- Lùire.) Item nous meuront le marrien qui l’aura es pressouers de Moissi et de Chuy. ex- cepté le marrien qui faura pour les trembles des pressouers, et s’il y faloit arbres ap- pressouers il ne seront tenuz de aidier que eulz et leur maisnie et de leurs chevaux. (1337, Reg. du chap. de S’-J. de Jerus., Arch. -■MM 28, f» 61’°.) Je luy voys tout de poinct en poincl Dire le marché qu’avons faict. Et, s’il est appoint, qu’en effet Il vons despesche. (Hom. Pathelin, Jacob.) Puis dist (Eneas) a ses gens : Mes enfans resjouissez vous, car la grâce aux dieux j’apercov que nous sommes affm de la plus- part de nos tribulations. {Orose, I, f° 144’", éd. 1491.) Et attendit l’heure propre et le poincl. Pour s’en venger grefvement et appoint. (Cl. Mar., Met. d’Oe., II.) — 2" Joint à un adjectif : La quinte (branche) est encore plus sou- tive, de cens que quanque il dient vueulent que l’on les loe. Il n., l’osent dire aperte- ment, il le font arccbors. (Laurent, Somme, ms. Soiss. 208, f’ 31.) Dont elle se tint a contente et aggree. (1390, Arch. JJ 138, f’ 207".) En appert ou accouvert. (1399, Ord.,VIII, .334.) Regardez bien voslre ville ; vous la voyez d’icy bien applain. (J. Chartier, Chron. de Charl. VU, 34, Bibl. elz.) Et tantost furent mis chevaucheurs en chemin pour savoir de ce la vérité plus applain. (Id., ib., 44.) — 3° Joint à l’article ou à un adjectif possessif : .Si s’en aille asson affaire. (Florimont, Richel. I.i dus fait aporler s’espee, ,si li ont ttsson col fermée. <92, f» G^) (/*.. f» 10’.) Il le porte alla terre. [Giron le Courtois, Vat. Chr. 1301, i" 18».) Il ordonna un mandement pour faire pu- blier altencontre de ceulx qui ne se jior- roient tenir de murmurer. (S.-Remy, ilém., ch. .xxi, Buchon.) — 4° Joint à un verbe ou k un participe : Qui cest livre vodra entendre, Mont de bien i porra aprendre Qui mieus li vaudra assavoir Qu’amasser grant plenté d’avoir. O’.'iopel, Richel. 15213, f" 1™.) Ce est assaveir que... (Mai 1273, Fontevr., La Roch., fen. 2, sac 1, Arch. Maine-et- Loire.) Et s’en tenoit bien appaies. (1292, Arch. J 1124, pièce 7.) Li chien le prenent a.wiir. Si conmancerent a glatir Tant qne il furent luit lassé. (Henart, Var. des. t. 20S0-94, Chabaille.) Que en cbe proposer ele ne faisoit a oyr a^^arrechnoir par pluseurs raisons. {Ane. coût, de Picard_., p. 89, Marnier.) Attenir, a aver. (1303, Lelt. du Garde du sceau d’Arr.. .Mont-S.-Mich., par. du Mont, Arch. Manche.)