Page:Godwin - Vie et mémoires de Marie Wollstonecraft Godwin.djvu/116

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mens de tendresse qui savent adoucir la peine de la vie… Que le ciel vous protège ! »

Les extraits suivans de ses lettres, (quoiqu’elles n’aient paru que depuis sa mort) ne pourront manquer d’intéresser le lecteur.

« La dernière fois que nous nous séparâmes, la séparation n’eut lieu effectivement que de votre part… Aujourd’hui que vous avez agi plus franchement, souffrez qu’un tendre commerce de sentiment remplisse le vide pénible de l’absence. Je tremble déjà que vos projets ne s’évanouissent… Cependant si quelque contre-tems fâcheux, survenu dans vos affaires, vous ramenait près de nous, convaincue qu’un véritable ami est un trésor, je ne voudrais plus avoir aucun commerce avec le monde.