Page:Godwin - Vie et mémoires de Marie Wollstonecraft Godwin.djvu/131

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tentée de demander au Ciel, en murmurant, « pourquoi suis-je ainsi abandonnée ? »

« Quel signe, ou de principe ou d’affection aussi extraordinaire qu’inutile, remarquez-vous dans mes questions ? Je ne puis le déterminer… Vous devez avoir reçu depuis longtems deux de mes lettres de… dans le même sens… elles ne renfermaient, Dieu le sait ! que les expressions du plus tendre attachement, et elles ne peignaient que trop fidèlement l’état critique de mon âme ! De quel autre sujet pouvais-je vous entretenir ?… C’était à vous à me rassurer… Vous vous êtes toujours retranché dans votre promesse de venir me joindre l’automne prochain… Est-il donc extraordinaire que je me permette