Page:Godwin - Vie et mémoires de Marie Wollstonecraft Godwin.djvu/170

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tutions civiles, plus particulièrement funestes à leur sexe… maux dont elle n’avait que trop sujet de se plaindre. Elle traça un recueil de lettres sur l’éducation des enfants, qu’elle se proposait de soumettre à la révision d’un médecin de ses amis, et dont la lettre introductoire a été insérée dans ses ouvrages posthumes. Elle composa aussi quelques volumes pour l’instruction des enfants, dont un fragment, trouvé dans ses papiers, a depuis été mis au jour. Il est à présumer, d’après l’esquisse qui a paru de son roman, qu’elle s’était proposé d’y apporter une sérieuse attention ; elle connaissait les difficultés qui accompagnent ce genre de composition, méprisé par les pédans, mais dont l’exécution parfaite demande un degré de génie