Page:Goethe-Nerval - Faust 1828.djvu/173

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peux douter de ma noblesse ; tiens, voilà l’écusson que je porte !

(Il fait un geste indécent.)
LA SORCIÈRE rit immodérément.

Ha ! ha! c’est bien là votre genre ! vous êtes un coquin comme vous fûtes toujours !

MÉPHISTOPHÉLÈS, à Faust.

Mon ami, voilà de quoi t’instruire ! C’est ainsi qu’on se conduit avec les sorcières.

LA SORCIÈRE.

Dites maintenant, messieurs, ce que vous désirez.

MÉPHISTOPHÉLÈS.

Un bon verre de la liqueur que tu sais, mais de la plus vieille, je te prie, car les années doublent sa force.

LA SORCIÈRE.

Bien volontiers ! j’en ai un flacon dont quelquefois je goûte moi-même, elle n’a