Page:Goethe-Nerval - Faust 1828.djvu/193

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

se faire honneur aux jours de fête. Comme cette chaîne m’irait bien ! à qui peut appartenir tant de richesse ?

(Elle s’en pare, et va devant le miroir.)

Si seulement ces boucles d’oreilles étaient à moi ! cela vous donne un tout autre air. Jeunes filles, à quoi sert la beauté ? c’est bel et bon ; mais on laisse tout cela : si l’on vous loue, c’est presque par pitié. Tout se presse après l’or ; de l’or tout dépend. Ah ! pauvres que nous sommes !


Une Promenade.


FAUST, dans ses pensées, et se promenant.
MÉPHISTOPHÉLÈS, s’approchant.

Par tout amour dédaigné ! par les élémens de l’enfer !… je voudrais savoir