Page:Goethe-Nerval - Faust 1828.djvu/77

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TOUS.

À la santé de l’homme intrépide ! Puisse-t-il long-tems encore être utile !

FAUST.

Prosternez-vous devant celui qui est là-haut, c’est lui qui enseigne à secourir, et qui vous envole des secours.

(Il va plus loin avec Vagner.)
VAGNER.

Quelles douces sensations tu[1] dois éprouver, ô grand homme ! des honneurs que cette foule te rend ! Ô heureux qui peut de ses dons retirer un tel avantage ! Le père te montre à son fils, chacun interroge, court et se presse, le violon s’arrête, la danse cesse. Tu passes, ils se rangent en cercle, les chapeaux volent en l’air, et

  1. Dans cette tragédie, les personnages se disent tantôt vous, tantôt toi ; J’ai suivi toujours en cela la lettre de l’original.