Page:Goethe-Nerval - Faust 1828.djvu/98

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

prochaine fois ! Oserais-je bien cette fois m’éloigner ?

FAUST.

Je ne vois pas pourquoi tu me le demandes. J’ai maintenant appris à te connaître ; visite-moi désormais quand tu voudras : voici la fenêtre, la porte, et même la cheminée à choisir.

MÉPHISTOPHÉLÈS.

Je l’avouerai ! un petit obstacle m’empêche de sortir : le pied magique sur votre seuil.

FAUST.

Le pentagramme te met en peine ? Hé ! dis-moi, fils de l’enfer, si cela te conjure, comment es-tu entré ici ? Comment un tel esprit s’est-il laissé attraper ainsi ?

MÉPHISTOPHÉLÈS.

Considère-le bien : il est mal posé ; l’angle tourné vers la porte est, comme tu vois, un peu ouvert.