nesse et les plaisirs de la fête du printemps : le souvenir, tout plein de sentiments d’enfance, m’arrête au dernier pas que j’allais hasarder. Oh ! retentissez encore, doux cantiques du ciel ! mes larmes coulent, la terre m’a reconquis !
Il s’est élancé de la tombe, plein d’existence et de majesté ! Il approche du séjour des joies impérissables ! Hélas ! et nous voici replongés seuls dans les misères de ce monde ! Il nous laisse languir ici-bas, nous ses fidèles ! Ô maître ! nous souffrons de ton bonheur !
Christ est ressuscité de la corruption ! En allégresse, rompez vos fers ! Ô vous qui le glorifiez par l’action, et qui témoignez de lui par l’amour ; vous qui partagez avec vos frères, et qui marchez en prêchant sa parole ! voici le maître qui vient, vous promettant les joies du ciel ! Le Seigneur approche, il est ici !
Pourquoi allez-vous par là ?
Nous allons au rendez-vous de chasse.
Pour nous, nous gagnons le moulin.
Je vous conseille d’aller plutôt vers l’étang.
La route n’est pas belle de ce côté-là.
Que fais-tu, toi ?