Page:Goethe - Œuvres, trad. Porchat, tome III.djvu/80

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une douceur, à laquelle il ne m’a pas accoutumé. Il sera ici tout à l’heure.




LE CHANOINE.

Est-il passé de l’autre côté, dans la loge ?

LE CHEVALIER.

C’est ce que j’ai cru voir.

LE CHANOINE.

Il se prépare à des actes solennels ; il veut d’abord vous recevoir dans la deuxième classe, puis m’élever dans la troisième, ut nous présenter au grand cophte.

LE CHEVALIER.

Oui, il avait le visage d’un bienfaiteur, d’un père. Ce vjsage m’a donné beaucoup d’espérance. Oh ! comme la. bonté brille avec charme sur la figure de cet homme puissant !

SCÈNE V.

LES PRÉCÉDENTS, LE COMTE.

Le Comte, étant son chapeau et le remettant aussitôt. Je vous salue, hommes du deuxième degré !

LE CHANOINE.

Nous te remercions.

LE CHEVALIER.

Me donnes-tu aussi ce nom dès à’présent ?

LE COMTE.

Celui que je salue ainsi est élu par là même. ( Il s’assied sur le siège du milieu. ) Couvrez-vous.

LE CHANOINE.

Tu l’ordonnes. ( Il se couvre. )

LE COMTE.

Je n’ordonne pas : vous usez de votre droit ; je ne fais que vous le rappeler.

Le Chevalier, à part, en mettant son chapeau.

Quelle douceur ! Quelle indulgence ! Je brûle du désir d’apprendre les secrets du deuxième degré.

LE COMTE.

Asseyez-vous, mes amis ; asseyez-vous, mes compagnons !