consacre toutes mes forces actives, ma passion tout entière ; à toi, dévouement, amour, adoration, délire.
1. Voir, dans la première partie, la scène chez la sorcière.
MÉphistophÉlÈs, de son trou.
Contenez-vous donc, et ne sortez pas du rôle !
Une Dam.e ÂgÉe.
Grande, bien faite : seulement la tête trop petite.
Une Dame Plus Jeune.
Voyez donc le pied ! Pourrait-il être plus lourd ?
UN DIPLOMATE.
J’ai vu des princesses qui lui ressemblaient : je la trouve belle de la tête aux pieds.
UN COURTISAN.
Elle s’approche du dormeur avec une douce finesse.
UNE DAME.
Quelle laideur, à côté de cette ptire image de la jeunesse !
UN POETE.
Il est éclairé de sa beauté.
. UNE DAME.
Endymion et la Lune ! C’est un vrai tableau !
LE POETE.
Fort bien ! La déesse semble descendre ; elle se penche sur lui pour boire son haleine. Homme digne d’envie !… Un baiser !… La mesure est comble.
UNE DUÈGNE.
Devant tout le monde ! C’est trop extravagant !
FAUST.
Redoutable faveur pour le jeune homme !
MÉPHISTOPHÉLÈS.
Paix ! silence ! Laisse la vision faire ce qu’elle veut.
LE COURTISAN.
Elle glisse et s’éloigne d’un pied léger : il s’éveille..
UNE DAME.
Elle regarde en arrière. Je l’avais bien pensé.
LE COURTISAN.
Il s’étonne : c’est un prodige qui lui arrive.
UNE DAME.
Pour elle, ce n’est pas un prodige qui s’offre à ses yeux.