Page:Goethe - Œuvres, trad. Porchat, tome VI.djvu/139

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Les larmes coulaient encore : enfin elle se dressa sur ses pieds ; une douce sérénité brillait sur son visage.

«  Mon père, dit-elle, tu ne veux pas m’abandonner ! tu veux être mon père ! Je suis ton enfant. »

À ce moment, les doux sons de la harpe retentirent devant la porte ; le vieillard venait offrir à son ami, en sacrifice du soir, ses chants les plus tendres, et lui, pressant toujours plus étroitement son enfant dans ses bras, il goûtait une pure et ineffable félicité.