Page:Goncourt - La Fille Élisa, Charpentier, 1877.djvu/121

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XXIII

Élisa entrait alors dans une maison de l’avenue de Suffren, vis-à-vis de la façade latérale de l’École militaire, en face de ce grand mur jaune, montrant, à toutes ses fenêtres, des bustes de soldats en manches de chemise.

La maison faisait partie d’un pâté de constructions, logeant des industries misérables ou suspectes, flanqué de bouchons écrasés sous le nom sonore d’une de nos grandes batailles. C’était d’abord, à l’angle de l’avenue et du boulevard de Lowendal, la boutique loqueteuse d’un brocanteur d’effets militaires. Aux murs, confondus avec d’antiques carricks de cochers de coucou, se balançaient