Page:Goncourt - La Fille Élisa, Charpentier, 1877.djvu/172

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XXXIV

Dès lors, il n’y eut plus dans la pensée d’Élisa que l’attente de son jour de sortie avec son soldat.

Pendant des heures, avant l’une de ces sorties, Élisa parlait à ses compagnes, avec une effusion fiévreuse et bavarde, du plaisir qu’elle allait avoir à passer toute une journée avec « son petit homme chéri », de la fête qu’elle se faisait de se promener avec lui dans la campagne, bien loin dans la campagne. Il y avait un vieux baromètre chez Madame ; la veille elle montait deux ou trois fois dans sa chambre pour voir si le capucin se décidait à ôter son capuchon. Le matin,