Page:Gouffé - Le Livre de Pâtisserie, 1873.djvu/221

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  • Le tout collé et bien sec, on décore le culot de la coupe, on pose le laurier sur le grand cercle, puis on colle la pièce sur le fond.
  • On pose des filets avec le cornet sur les montants.
  • On décore le couvercle comme le dessin l’indique, puis on colle les guirlandes que l’on aura faites à la main ou levées à la planche.

Lorsque l’on voudra brûler des parfums dans la coupe, on aura un petit dôme en fer-blanc dans lequel on mettra de l’esprit-de-vin et le parfum, et on allumera l’esprit au moment ou l’on posera la pièce sur table. On aura soin de mettre un peu de coton dans la coupe, afin que le feu ne chauffe pas trop le pastillage.

  • Ne pas oublier les fils de fer dans le montant pour en assurer la solidité.
  • Pour faire la cassolette n° 2, il faut absolument des moules comme ceux que représente le dessin. On forme tous ces moules avec du pastillage rose ; on les décore avec du pastillage blanc qui sert à tirer les ornements des planches ou au cornet et à la glace royale.

Cette pièce est une des plus faciles à exécuter : c’est un bon modèle pour les commençants.

On peut faire toutes ces petites pièces en pastillage bleu, violet, orange, mais toujours décorées en blanc soit glace royale, soit pastillage.

Mappemonde

La mappemonde, comme la lyre, est un sujet bien vieux, mais il produit toujours un bon effet sur la table. Je conseille de ne pas abandonner ce dessin : on s’en trouvera bien.

Cette pièce peut se faire en pâte d’office mise au sucre ou en pastillage ; en pâte d’office, elle est plus brillante ; les sucres de couleur font meilleur effet avec le sucre filé que le pastillage.

Si on n’a pas de moule pour le pied, on le fera par le même procédé que le socle mauresque.