Page:Gouffé - Le Livre de Pâtisserie, 1873.djvu/450

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de framboises et finissez comme il est dit à la gelée d’épine-vinette. Observation. — Je termine ici la série de gelées garnies ; le travail étant le même pour toutes les gelées, je ne crois pas devoir remplir le livre de recettes inutiles. J’ai donné les recettes de vins et liqueurs ; je vais continuer par les gelées de fleurs, qui ne sont plus de mode aujourd’hui : bien à tort, car, bien faites, elles sont très agréables à manger.

Gelée de fleurs d’oranger

  • Épluchez de la fleur d’oranger de manière à en avoir 100 grammes.
  • Mettez dans une terrine.
  • Faites bouillir 1 litre de sirop à 30 degrés.
  • Versez sur la fleur d’oranger.
  • Couvrez et laissez infuser 2 heures.
  • Passez à la chausse.
  • Laissez refroidir.
  • Mêlez au sirop 50 grammes de gélatine clarifiée il ne faut pas que la gélatine toute clarifiée dépasse 5 décilitres.
  • Mêlez et mettez à la glace.
  • Laissez frapper 2 heures.
  • Démoulez et servez.

Gelée de violettes

  • Épluchez de la violette de manière à en avoir 300 grammes.
  • Mettez dans une terrine.
  • Versez dessus 1 litre de sirop bouillant à 30 degrés.
  • Après 2 heures d’infusion, filtrez à la chausse.
  • Ajoutez 54 grammes de gélatine clarifiée, plus une cuillerée à bouche de kirsch et 3 gouttes de carmin clarifié.
  • Frappez.
  • Finissez comme la gelée de fleurs d’oranger.
  • Cette gelée demande à être faite dans des vases de cuivre non