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Scène IV.


Germeuil, ſeul.

J’aimerois autant être avec lui : car, dans la mêlée, deux valent mieux qu’un : mais les maîtres, quelques bons qu’ils ſoient, n’aiment point à compromettre leur bravoure avec celle de leurs gens.




Scène V.


GERMEUIL, LE COMTE ouvrant la

porte avec violence & tenant ſon épée nue d’une main.

MARIANNE évanouie dans ſes bras, les cheveux épars, ſon mouchoir déchiré & tombant

ſur ſes épaules, & ſans rouge.
Le Comte, jettant ſon épée & mettant ſon chapeau à la main.

Les ſcélérats ont fui : mais ils n’éviteront point mes pourſuites.

[à Germeuil.]

Un fauteuil, vîte.

[à Marianne en l’aſſeyant.]

Raſſurez-vous, Madame. J’ignore qui ſont les méchans qui vous faiſoient violence. Vous ſortez de l’appartement du Marquis de Flaucourt, & je n’ai vu que vous. Puis-je