Page:Gounod - Mémoires d’un artiste, 1896, 3e éd.djvu/169

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plus qu’un souci : revenir le plus tôt possible à Paris et retrouver ma pauvre chère mère. Je partis donc de Leipzig le 18 mai 1843 ; je changeai de voiture dix-sept fois en route : sur six nuits, j’en passai quatre en voyage ; et enfin, le 25 mai, j’arrivais à Paris, où allait commencer pour moi une vie nouvelle. Mon frère m’attendait à l’arrivée de la diligence, et tous deux nous prenions le chemin de cette chère maison où j’allais retrouver et rapporter tant de joie.