Page:Gounod - Mémoires d’un artiste, 1896, 3e éd.djvu/201

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Les « chœurs d’Ulysse » me semblent empreints d’un caractère et d’une couleur assez justes et d’un style assez personnel ; le maniement de l’orchestre y laisse encore bien à désirer sous le rapport de l’expérience, plutôt que sous celui du coloris dont l’instinct est en général assez heureux.


Peu de jours après mon mariage, je fus nommé Directeur de l’orphéon et de l’enseignement du chant dans les écoles communales de la Ville de Paris. Je remplaçais, à ce poste, M. Hubert, élève et successeur lui-même de Wilhem, le créateur de cette institution.

Ces fonctions que j’ai remplies pendant huit ans et demi ont exercé une heureuse influence sur ma carrière musicale par l’habitude qu’elles m’ont conservée de diriger et d’employer de grandes masses