Page:Gounod - Mémoires d’un artiste, 1896, 3e éd.djvu/222

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matin le lever du soleil. Tu vois que c’est une belle partie.

J’ai reçu avant-hier une lettre de ma mère, envoyée de Rome ; je te remercie, cher Hector, si c’est à toi que je dois l’arrivée de cette lettre. Ma mère m’y charge de mille amitiés pour toi ainsi que mon bon Urbain.

Comment t’es-tu trouvé du tableau de M. Ingres ? Écris-le-moi, ou mets-moi un mot dans la lettre de Desgoffe quand il me répondra. Envoyez-moi toujours vos lettres à la Ville-de-Rome, quai Sainte-Lucie, à Naples. Si je suis en tournée pendant ce temps, je les trouverai à mon retour. Dis à Hébert que je serai très content aussi de savoir l’effet que lui aura produit le tableau de M. Ingres : bien que je ne mérite pas cette nouvelle avant de lui avoir écrit moi-même, j’en suis bien désireux.

Embrasse bien mon petit frère Vauthier,