Page:Gounod - Mémoires d’un artiste, 1896, 3e éd.djvu/249

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socier de tout ton cœur à cette nouvelle joie : elle sera momentanément troublée, cependant, par le souvenir cruel pour notre pauvre Marthe[1] du même bonheur qu’elle a goûté et qu’elle pleure maintenant tous les jours. Dieu veuille que ma nouvelle compagne la dédommage par son affection du mal involontaire que sa joie aura réveillé dans le cœur de sa nouvelle sœur ! Ce sera, j’espère, ainsi : car ces deux excellentes natures se sont déjà bien sympathiques.

Adieu, cher Hector ; tout à toi de cœur.

                   CHARLES GOUNOD.


Mes respects affectueux à madame Lefuel.

  1. La veuve de son frère.