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tion et l’appui du père qui nous était enlevé.
Il y avait, à cette époque, quai Voltaire, un lithographe nommé Delpech, — dont le nom se voyait encore longtemps après sur la façade de la maison qu’il avait habitée.
À peine devenue veuve, ma mère courut chez lui.
— Delpech, lui dit-elle, mon mari n’est plus ; me voilà seule avec deux enfants à nourrir et à élever ; je dois être désormais leur père en même temps que leur mère ; je travaillerai pour eux. Je viens vous demander deux choses : comment taille-t-on le crayon lithographique ? comment prépare-t-on la pierre à lithographier ?… Je me charge du reste, et je vous prie de me procurer du travail.
Le premier soin de ma mère fut d’annoncer qu’elle conserverait et continuerait