Page:Gounod - Mémoires d’un artiste, 1896, 3e éd.djvu/279

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la justice. » Et comme la justice est d’obéir à des lois éternelles et immuables, il s’ensuit que, pour être libre, il faut être soumis. Voilà la fin de tout argument et la base de toute vie… Je bavarderais longtemps là-dessus (et toi aussi) ; mais, je ne dois pas oublier que ma lettre ne sera pas seule sous cette enveloppe.

Je t’embrasse donc, toi et ta Berthe, de tout mon cœur.

  Ton frère,
                   CHARLES GOUNOD.


XVIII

À. S. A. I. LA PRINCESSE MATHILDE

         Mardi 6 janvier 1891.
    Chère princesse,

Permettez-moi de proposer un toast à votre santé,