Page:Gounod - Mémoires d’un artiste, 1896, 3e éd.djvu/329

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Qu’on me permette de citer un mot qui me semble fournir sinon une preuve, du moins une formule assez frappante des considérations qui précèdent.

Sainte Thérèse, cette femme éminente que l’éclat de ses lumières a fait placer au nombre et au rang des plus illustres docteurs de l’Église, disait qu’elle ne se rappelait pas avoir jamais entendu un mauvais sermon. Dès qu’elle le dit, je ne demande pas mieux que de l’en croire. Il faut, néanmoins, convenir que, si la grande sainte ne s’est point fait illusion, il y a eu là, en faveur de son temps ou, tout au moins, de sa personne, une grâce tout à fait spéciale et qui n’est certes pas une des moindres que Dieu puisse accorder à ses fidèles.

Quoi qu’il en soit, et sans vouloir aucunement révoquer en doute la sincérité d’un pareil témoignage, il y a moyen de l’expliquer, de le traduire, et de comprendre