Page:Gounod - Mémoires d’un artiste, 1896, 3e éd.djvu/336

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torieuse des énigmes et rapportant, comme un glorieux trophée, tous les voiles sacramentels tombés, un à un, sur la route des siècles ; c’est l’intendant laborieux et fidèle qui entre dans la joie de « son Seigneur », et qui remet entre les mains de son père et de son Dieu, sous la clarté resplendissante d’un « ciel nouveau », cette « terre nouvelle », régénérée, re-créée, conformément à la loi exprimée par cette formule suprême :

« En vérité, je vous le dis, il faut que vous naissiez de nouveau ; sinon vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux ! »