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QUATRIÈME PARTIE


On était en plein été ; je crois même qu’on touchait à la fin de 1844. Oui, nous étions dans l’année 1844. Balzac habitait alors la fantastique maison de la rue Basse, à Passy.

Par une de ces journées étouffantes comme on n’en traverse guère qu’à Paris dans le mois de septembre, car je n’en ai jamais connu d’aussi mortellement chaudes à la même époque au milieu du Sahara, je me décidai, sur une invitation de Balzac, à me rendre à cette jolie habitation de Passy, très-jolie sans doute, mais collée comme une aire tremblante aux flancs périlleux d’une montagne. Rude ascension qui me fait palpiter et ruisseler les tempes rien qu’à la pensée de l’avoir tentée. Il y avait surtout à gravir, après