Page:Gozlan - Les Nuits du Père Lachaise, tome 1, A. Lemerle, 1845.djvu/131

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sa femme avait prononcé au hasard, entre vingt autres, le nom du comte de Madoc.

— Qu’a-t-il fait de si extraordinaire, dites-moi, je vous en prie, dans ce genre de conquêtes ?

— Tout ce qu’il a voulu, je vous assure ; et vous savez, Madame, qu’on n’est jamais fat pour le compte d’autrui…

— Ainsi vous croyez, Milord, que s’il l’eût voulu, il aurait pu triompher de lady Bray, si belle, mais si sévère ?

— Oui, Milady, répondit Glenmour, accablé et troublé à la fois de la durée de ce réquisitoire fait froidement, et que venait encore assombrir le nom du comte de Madoc.

— Et qu’il serait pareillement vainqueur de la fierté de Lady Halley ?

— J’en suis sûr, répondit plus rapidement encore lord Glenmour, pressé d’en finir avec le supplice qu’il endurait.