Page:Gozlan - Les Nuits du Père Lachaise, tome 1, A. Lemerle, 1845.djvu/239

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— Par la force ? Vous l’exigeriez par la force, comte ?

— Mylord, par la force de l’amour.

— Vous échoueriez peut-être comme un autre.

— Le doute est permis, Mylord. Mais enfin, pourquoi échouerais-je ? La question devient si personnelle…

— Parce que, comte, votre rival, sachant vos projets, pourrait, à son tour, dire à l’actrice disputée : Et moi, Madame, si vous m’aimez, je vous engage à paraître devant le public.

— Ce serait à elle, mylord, à faire un choix. Oseriez-vous faire un choix ? ajouta le comte de Madoc en prenant avec délicatesse, en cueillant, si l’on peut s’exprimer ainsi, la divine main de Mousseline.

— Vous ne songez pas, répondit à son tour Mousseline, à mon embarras personnel. Vous