Page:Gozlan - Les Nuits du Père Lachaise, tome 1, A. Lemerle, 1845.djvu/244

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— Le mien est voisin de celui du comte, ajouta Glenmour.

— Oh ! vous avez aussi un château, Mylord ?

— Et là, continua le comte de Madoc, nous passerions, elle et moi, une saison entière. Je lui ferais goûter tous les plaisirs de son âge et de son goût. Ne faut-il pas une récompense au dévoûment ?

— C’est la morale de la fable, reprit Glenmour.

— Vous appelez cela une fable, Mylord ? J’ai, vous le savez, un des plus beaux châteaux qu’on puisse voir, poursuivit le comte de Madoc, et il ne tient qu’à Mademoiselle d’en juger.

La collation était finie ; une heure allait sonner, et les deux rivaux ne faisaient pas mine de partir. Voyant cela, Mousseline ferma son piano, et après avoir enlevé les fleurs