Page:Gozlan - Les Nuits du Père Lachaise, tome 1, A. Lemerle, 1845.djvu/251

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s’étant un peu trop rapproché de la porte par où l’on allait dans la chambre de Mousseline, lord Glenmour l’arrêta soudainement par le bras et lui dit :

— Votre seigneurie est-elle somnambule ?

— Non, que je sache.

— Si votre seigneurie désire quelque chose, voilà la sonnette.

— En effet, je désire…… déjeûner, dit Madoc.

Lord Glenmour toucha le cordon. Le domestique se présenta.

— Du café… en prendrez-vous, mylord ?

— Sans doute. Montez aussi les journaux.

— Comment avez-vous passé la nuit, mylord ?

— Très bien. Et vous, comte ?

— Admirablement.

Après avoir pris leur café et lu leurs journaux, les deux Dangereux demandèrent du