Page:Gozlan - Les Nuits du Père Lachaise, tome 1, A. Lemerle, 1845.djvu/293

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madame de Martinier, à la dédaigneuse mylady. Croyez-vous que cet ennui qu’on voit sur sa figure et sur celle de son mari soit sans cause ?

— Ah ! grand Dieu ! non.

— C’est mon opinion ; ils ne s’aiment pas.

— Ils se détestent, continua madame de Martinier ; et il n’est pas difficile de deviner pourquoi. La mylady avait sans doute en Angleterre quelque passion de cœur qu’il aura fallu quitter, en épousant par convenance mylord.

— C’est aussi ce que je pense, dit madame de Boulac. Quelque jour la bombe éclatera. Vous verrez…

— Vous savez quelque chose ! chère madame de Boulac. Parlez.

— Tantôt, en me rendant ici par le bois de Chaville, j’étais tranquillement à bayer aux corneilles à la portière de ma voiture ; un ca-