Page:Grégoire - De la littérature des nègres.djvu/112

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

la fait couper, en disant que chaque doigt de la droite lui vaudra une main pour combattre. Il est à regretter que l’histoire ne nous dise pas où, quand et comment mourut ce général. Menezes exalte son expérience consommée, et s’extasie sur ces Africains tout à coup transformés en guerriers intrépides[1].

Il étoit homme de couleur cet infortuné Ogé, digne d’un meilleur sort, qui se sacrifia pour assurer à ses frères mulâtres et nègres libres, tous les avantages qu’on pouvoit se promettre du décret du 15 mai, rendu par l’assemblée constituante, décret qui, sans rien brusquer, eût graduellement amené dans

  1. V. Nova Lusitania, istoria de guerras Brasilicas, por Francisco de Brito Freyre, in-fol., Lisbon 1675, l. viii, p. 610 ; et l. ix, no 762. Istoria delle guerre di Portogallo, etc., di Alessandro Brandano, in-4o, Venezia 1689, p. 181, 329, 364, 393, etc.

    Istoria delle guerre del regno del Brasile, etc., dal P. F. G. Jioseppe, di santa Theresa Carmelitano, in-fol., Roma 1698, parte, p. 133 et 183 ; IIª parte, p. 103 et suiv.

    Historiarum Lusitanarum libri, etc., autore Fernando de Menezes, comité Ericeyra, 2 vol. in-4o, Ulyssippone 1734, p. 606, 635, 675, etc. La Clede, histoire de Portugal, etc., Passim.