Page:Grégoire - De la littérature des nègres.djvu/164

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Dickson, qui a connu parmi eux des orfèvres et des horlogers habiles, parle avec admiration d’une serrure en bois, exécutée par un Nègre[1].

Dans une savante Dissertation sur les briques flottantes des anciens, par Fabbroni, je trouve ce passage : « Comment concevoir la manière dont les anciens habitans de l’Irlande et des Orcades, pouvoient construire des tours de terre, et les cuire sur place ? C’est cependant ce que quelques Nègres de la côte d’Afrique pratiquent encore[2]. »

Golberry, qui s’étend plus que les autres voyageurs sur l’industrie africaine, reconnoît que les étoffes fabriquées par eux, sont d’une finesse et d’une beauté rares. Les plus adroits, sont les Mandingoles et les Bamboukains. Leurs jarres, leurs nattes sont d’un goût exquis ; avec les mêmes outils ils exécutent les ouvrages en fer les plus grossiers, et les ouvrages en or les plus élégans ;

  1. V. Dickson, p. 74.
  2. V. le Magasin encyclop., no 11, 1er brumaire an 7, p. 335.