Page:Grégoire - De la littérature des nègres.djvu/280

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


Sur la mort d’un enfant[1].


Le plaisir couronné de fleurs ne vient plus embellir nos momens ; l’espérance n’ouvre plus l’avenir pour nous caresser par des illusions enchanteresses ; nous ne verrons plus ce visage enfantin sur lequel les Grâces avoient profusément répandu leurs faveurs : de tous les yeux s’échappent des larmes ; les gémissemens sont l’écho des gémissemens, les sanglots répondent aux sanglots.

Inexorable mort, la maladie, ta messagère, en lui décochant le trait fatal, a percé

  1. On the death of J. C. an infant.


    No more the flo’wry scenes of pleasure rise,
    Nor charming prospects greet the mental eyes,
    No more with joy we view that lovely face
    Smiling, disportive, flush’d with ev’ry grace.

    The tear of forrow flows from ev’ry eye,
    Groans answer groans, and sighs to sighs reply ;
    What sudden pangs shot thro’ each aching heart,
    When, Death, thy messenger dispatch’d his dart ?
    Thy dread attendants, all destroying Pow’r,