Page:Grégoire - De la littérature des nègres.djvu/298

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l’assemblée constituante vouloit graduellement amener des réformes salutaires ; leur orgueil a perdu pour eux les colonies du nouveau Monde, qui ne fleuriront jamais, dit Le Genty, que sous les auspices de la liberté personnelle ; le trafic révoltant que l’homme ose y faire de son semblable, ne les conduira jamais à une prospérité constante…

Ce continent américain, asile de la liberté, s’achemine vers un ordre de choses qui sera commun aux Antilles, et dont toutes les puissances combinées ne pourront arrêter le cours. Les Nègres réintégrés dans leurs droits, par la marche irrésistible des événemens, seront dispensés de toute reconnoissance envers ces colons, auxquels il eût été également facile et utile de s’en faire aimer.

Le travail à la tâche, dont on reconnoît déjà l’utilité au Brésil et à Bahamas, l’introduction de la charrue pour les cultures à la Jamaïque, justifiée par des succès[1],

  1. V. Dallas, t. I, p. 4. Barré-Saint-Venant propose également l’introduction de la charrue dans nos colonies.