route de la ville, et la vieille fontaine, et tout, tout !
Elle jeta un baiser à ce doux paysage et se tut, soudain sérieuse.
— Regrettes-tu de t’en aller ? lui dis-je, prêt à braver ma belle-mère si Suzanne voulait rester.
— Oh ! non ! dit-elle joyeusement, puisque tu es toujours avec moi. Avec papa, je suis heureuse partout.
Heureuse, chère petite âme ! Moi aussi, j’étais heureux partout avec elle.
IX
À Paris, nous retrouvâmes nos habitudes, y compris les dîners du jeudi, qui étaient devenus pour ma belle-mère un puissant dérivatif à ses ennuis ; mais je dois à la vérité de reconnaître que je n’y rencontrai plus rien qui de près ou de loin ressemblât à mademoiselle de Haags.
Ma belle-mère essaya encore de me battre en brèche au sujet de l’éducation de Suzanne, et, sur un point, elle obtint gain de cause.