gateur, puis, revenant à l’examen de ses manchettes :
— On va trouver l’archevêque.
— Ah ! et puis ?
— Et puis, on lui demande une dispense.
— Fort bien, et puis ?
— On l’obtient.
— Parfait, Qu’est-ce que cela coûte ?
— Cela ne coûte rien du tout, dit ma belle-mère en me regardant d’un air de défi.
Je m’inclinai avec respect.
— Alors, fis-je observer, pourquoi tout le monde ne demande-t-il pas des dispenses ?
— Tout le monde n’est pas aussi mauvais chrétien que vous ! grommela madame Gauthier.
Je m’inclinai derechef, mais pour la remercier.
— Mais encore, cette grande perte de temps, si onéreuse pour les parents pauvres…
— Pour les parents pauvres on peut n’exiger qu’un an.
— Ah ! Et les parents riches peuvent avoir une dispense ? de combien ?
Ma belle-mère me tourna le dos. C’était son argument quand elle n’avait pas envie de répondre.