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Page:Graffigny - Lettres d'une Péruvienne.djvu/252

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LETTRE VINGT-SEPT.



DEpuis que je sçais mes Lettres en chemin, mon cher Aza, je jouis d’une tranquillité que je ne connoissois plus. Je pense sans cesse au plaisir que tu auras à les recevoir, je vois tes transports, je les partage, mon ame ne reçoit de toute part que des idées agréables, & pour comble de joie, la paix est rétablie dans notre petite société.

Les Juges ont rendu à Céline les biens dont sa mere l’avoit privée. Elle voit son amant tous les jours, son mariage n’est retar-